Traduction de l'article sur la vie de Swami Narayani
tirée du site : https://www.narayanihomeopathy.com/narayani/index.php
Mariée et mère de 3 enfants, c'est en 1960 qu'elle rencontre son maitre de yoga et de spiritualité, Swami Venkatesa, disciple de Swami Sivananda.
Elle étudie l'homéopathie et devient Docteur en Homéopathie en 1970. Sur les conseils de son maitre, elle se met au service de l'humanité en ouvrant une clinique mobile (la "Venkatesa Mobile Clinic"). Elle reçoit alors le nom de "Swami Narayani ».
Devant le nombre croissant de personnes ayant besoin de soins de santé, à cause des contraintes de temps et d'argent, elle a dû inventer des méthodes de prescription pour simplifier leur pratique dans leurs cliniques. Le résultat a été l'utilisation de remèdes combinés et simplifiés pour servir les patients en grande partie analphabètes et à très faible revenu.
Elle a développé à ce moment-là un ensemble de remèdes combinés composés d'environ 36 mélanges.
Elle enseigne l'homéopathie de 1974 à 1979. Les cliniques commencent à se développer à un rythme effréné en Afrique du Sud et à l'île Maurice.
Les mélanges combinés de remèdes s'étendent alors à près de 150.
L'homéopathie a également été relancée à l'ashram Sivananda à Rishikesh en Inde. Norma a commencé à donner des cours dans toute l'Inde. En 1980, Norma se retire en Inde pour poursuivre ses études spirituelles.
En 1989, Swami Narayani reçoit le "prix Albert Schweitzer" pour le travail humanitaire dans la guérison, pour son travail et son service désintéressés.
Après 1989, elle retourne en Afrique du Sud. Elle y décède le 6 avril 1995.
Les formules Narayani se sont maintenant étendues à 215 mélanges, et d'après les commentaires des praticiens du monde entier, ces remèdes ont et continuent d'afficher un grand succès.
Les "combinaisons" sont faites avec : des remèdes simples, des sarcodes et des nosodes.
******Définitions de ces 2 mots trouvées sur des sites spécialisés sur internet :
**Sarcode : En homéopathie, un sarcode est un remède homéopathique préparé à partir d'organes ou de tissus sains individuels, ainsi qu'à partir de substances corporelles isolées d'origine humaine ou animale. L'échantillon est prélevé sur un animal ou une personne en bonne santé, à partir d'un organe ou de tissus.
Ces molécules biologiques contiennent des informations sur la structure biologique d'un organe et sa substance productrice d'énergie, qui ont des fonctions physiologiques chez l'homme..
**Nosode : Les nosodes sont préparés à partir de produits malades inactivés, d'origine humaine, animale ou végétale ou de cultures de micro-organismes. Un nosode est un remède homéopathique préparé à partir d'un produit de maladie infectieuse, d'origine microbienne, soit directement à partir de la bactérie ou du virus, soit moins directement à partir d'un tissu ou d'une sécrétion censés le contenir. Il est issu de l’agent qui aurait déclenché la maladie. Cette préparation biologique est utilisée pour prévenir les maladies et renforcer la résistance contre des maladies graves
Ces souches sont par la suite traitées afin que tout risque sanitaire soit écarté, puis diluées et dynamisées comme tout médicament homéopathique.
- Certains sont obtenus à partir de sérums ou vaccins, comme INFLUENZINUM ou VAB.
- D’autres à partir de culture de microbes, par exemple COLIBACILLINUM, ENTEROCOCCINUM, EBERTHINUM
- D’autres encore sont obtenu en prélevant des éléments pathogènes sur des malades atteints de la maladie en question, non traités, par exemple MEDORRHINUM ou LUESINUM.TUBERCULINUM, PSORINUM.
- Lorsqu’un médicament homéopathique bien choisi n’a pas la durée d’action prévisible. Son application a été suivie d’un effet certain, mais pendant une durée anormalement courte ; il faudra certainement le soutenir avec le nosode correspondant au tableau.
- Lorsqu’un malade fait des rechutes, même s’il est amélioré à chaque prise de son médicament de fond.
- Lorsqu’un malade présente les symptômes caractéristiques de la pathogénésie d’un nosode : il est alors prescrit comme tout autre médicament homéopathique.
- Lorsqu’on trouve l’histoire d’un malade, l’existence d’une maladie microbienne ancienne, qu’il ait ou non des symptômes caractéristiques du nosode, si le traitement de fond ne progresse plus. (scarlatine, diphtérie, rougeole ou tuberculose). Cette recherche peut s’étendre aux parents.
